LE.MAT LE.MAT anagramme MALTE. (Il s’excuse) Liberté Chercher trouver Recherche de la vérité C’est drôle, mais c’est un peu fatiguant Moins fier que les hommes Toi ma partie ego, sur mon pouce en équilibre Reprennons les chemin d’ici Une journée, une simple journée, à la surface de la terre: Avis de tempête: néant Comme tout L’inconnu, où est-il ? Le vent souffle sur ses cheveux, fait trembler les herbes et les feuilles du rosier Nous voyagerons à travers l’invisible Tout Bizarre! Drôle! Triste! Le monde et ses cent mille comédies Ne forme plus qu’un seul grand fou Il sait faire le vide Qui s’assure un appui complice L’espace du dehors, le reste du monde, où sont-ils ? L’infini est dans son corps derrière ses yeux Il y a beaucoup de petits chemins qui partent La Mat s’apprête à devenir Le Bateleur Sa danse c’est pour vous libérer, pour vous faire échapper de toutes les prisons de briques. Pourtant vite, on parvient aux régions étrangères, tout à fait neuve. Voici qu’il est sorti de son sommeil et qu’il vit. Lorsque le mat s’éclaire aux lumières de l’Hermite Comme si on allait penser à autre chose. émigrant Vers le haut, vers le bas, on disparait dans les taillis odorants, on écarte les aiguilles, puis on reparaît un peu plus loin, tout seul sur le plateau de roches blanches Échec et mat Il n’y a plus haut ni bas Avancer vers le développement de toutes les possibilités humaines Je suis ivre, je respire.L’ivresse de l’air est l’ivresse de la vie. Pendant quelques secondes vous êtes celui qui est à coté Que m’importent les infranchissables, insondables gouffres qui séparent les astres Antagonisme des choses spirituelles Il rit, parce qu’il n’y a pas d’homme, pas de monde, pas de mort ni d’éternité, pas de conscience ni de transcendance; il n’y a pas même de dieux; il n’y a que les bébés. Souvent ce que chez soi l’on chercherait en vain, L’étranger vous l’offre sans peine De l’homme suprême énergie Énergie originelle Il suivra ce point blanc qui danse très haut entre les nuages Le Mat est sans limite Mouvement sensible No mad Obstination Absence de finalité Œil de Dieu Substance primordiale retour à la source Songes-y bien, penseur qui va l’interrogeant : Ce reflet coloré n’est autre que la vie C’est par toi que la vie est si fraîche à la ronde Quand l’homme, ce petit univers de folie… Il y a beaucoup de creux dans le temps Audace Vraiment, je me sens prise d’une invincible ardeur Pour délasser les paupières, fermer les portes du jour Tu respires sous moi d’une neuve vigueur Mène moi là bas, il faut la liberer La nappe du brouillard recouvrant les vallons, S’éclaircit lentement sous la clarté sublime Fanatisme Par qui l’exilé rejoint son pays Il te suivra dès lors enserviteur fidèle Il brise ses liens, vole avec des ailes sur l’âpre chemin Partir Ce qui fait frissonner, c’est le meilleur de l’homme Rejette, fragile chaînes, l’enveloppe du sommeil ce jour qui se lève à mes yeux Et bien haut dans les airs l’écume va cracher Chaos Avancer Seuil d’une nouvelle voie Mots et actes Je sens, en le suivant, des forces me venir Je me vais l’entrainer dans une folle vie Je libère les ruelles obscures Prophète Liberté chérie Non fixité Désir d’expériences Irrationnel Je vais au devant Derrière moi mon ego