LE CHARIOT. A n a g r a m m e Locherait (du verbe locher : battre, secouer, branler) Chlorate éclorait récoltai talocher Chariot haricot torchai rochait Œuvre organisée et vivante se mouvant Elle leur parle doucement, à voix basse, en chantant un peu, parce que les chevaux de la lumière sont comme les chevaux de la terre, ils aiment les voix douces et les chansons Mes voeux de la meilleure sorte Au seigneur au pied de cheval. S’il possède…qu’il…Pour…ce…sans rival Égocentrisme Féconder L’éternité s’est déplié Ce ne sont pas des lieux qu’on peut rejoindre les yeux ouverts Sa bouche danse en embrassant Et ses yeux sont des chiens fidèles Aller vers le monde Progrès conscient Triomphe de la vie Conduire ses énergies Dominer Grande lenteur Le sol tremble et les nobles Dieux Sont envoyés à la refonte Homme consolé sexuellement par sa mère Ne pas savoir demander Là te mouvant cet esprit cheminant, c’est un triple miracle Les voyages forment la jeunesse Ici et maintenant présent éternel Autorité sous l’autorité Bonne santé Quels tumultes quel mouvement Quelle secousse formidable Tout bouge bascule, est instable Tremblement et balancement Muscles tendus et coeur intrépide Où vais-je ? D’où viens-je ? Unification par le mouvement Ils sont puissants et ils vont loin Conscience du cosmos Il voulait voir toute la terre, au-delà des dunes et des collines de pierre Ne veut plus retourner dans son lit Je voudrais être quelque part, n’importe où. Tout à fait à gauche, un autre éclair Vers l’espace proche on progresse, reconnaissant le relief, chaque creux, chaque recoin de ce lieu où se passe toute l’action Victoire sur le moi Succès médiatique Est son propre médecin Inhibitions Après cela, peut-il demeurer en ces lieux? Lutte inachevée Intelligence dominant la matière Désirs contenues Age de raison Canalisation de l’agressivité dans la création Espérance Nouvelle évolution Difficulté pour avancer Mémoire Messager Idéal vers lequel s’organisent les forces et tendent les évolutions Domination absolue de soi même Tenir compte du pour et du contre Il n’y a plus de frontières, plus de désirs inassouvis Le char vient comme l’ouragan ! Faites place ! J’en suis tremblant ! Mes chevaux sont là, frémissant de sentir le jour qui se lève